#8- OXYTOSIN 3.0

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Un autre événement ! Cette fois ci un événement qui se déroule à Richelieu, donc très près de chez moi dans un ‘’manoir’’. De prime à bord je ne connais pas les gens qui organisent cet événement donc je reste tout de même sur mes gardes, en plus à 30$ l’entrée j’espérais bien ne pas me faire arnaquer. Heureusement une connaissance FL me confirme que l’évènement est tout ce qu’il y a de plus legit et que chaque année une version différente est organisée. - Donjon au sous-sol - Piste de danser au premier étage avec DJ - Chambre privée au deuxième - Performance de feu Bon, c’est un planning qui me tente bien ! J’invite donc Soumis et j’en parle également à ma Sis question qu’on s’organise un souper, qu’on prenne quelques verres en se préparant et qu’on aille ensuite à l’événement.

05-mai-2018

Ça commence plutôt mal mon matin : panne électrique dans tout mon quartier. Impossible de faire mon lavage, mon ménage ou encore de cuisiner. Bien pratique ça quand j’attends Soumis pour 13h ! Heureusement j’ai le temps de prendre une douche en vitesse (Thanks God) et d’aller profiter du beau temps. Soumis arrive, surprise : avec un beau bouquet de fleur à la main ! Je suis gênée de cette attention mais à la fois émue d’une telle délicatesse. J’ai très faim étant donné que je n’ai rien pour cuisiner (ça vas pas super bien cuisiner pas de poêle je t’avouerais !!) alors on décide d’aller essayer un nouveau restaurant sans gluten dans mon coin et ont ramène le tout à la maison pour manger sur le balcon au soleil. La journée est belle, il était temps qu’on aille un peu de soleil, et je suis en bonne compagnie. Après avoir mangé on décide d’aller se prélasser dans ma chambre quitte à faire une sieste avant de commencer le rush du souper. On commence par s’embrasser, les caresses emboitent rapidement le pas et l’excitation monte. Sexuellement j’ai toujours été plus soumise, mais je suis capable de top de façon fréquente. Les rôles sont donc inversés et pendant un instant j’ai du mal à m’y faire. Ses demandes manquent d’assurance pour que je m’y conforme sans rouspéter et mon côté dominant ne lâche pas le morceau. S: << Caresse-moi…>> Qu’il me demande en regardant son entre jambe.>> Je vois bien qu’il est excité, et depuis un bon moment déjà : L: <<Hmmmm, non… Il me semble que tu n’as pas respecté ma consigne cette semaine… Être vilain ça entraine des punitions tu te rappel ? >> S: <<Oui…pas de sexe pour moi je suppose ? >> L: <<Non pas de sexe pour toi, en plus c’est seulement la deuxième fois qu’on se voit…Il va falloir que tu sois beaucoup plus gentil que ça pour avoir ce que tu désir de Madame…>> S: <<Mais je suis tellement excité depuis 2 jours, dès qu’on se parle je deviens dure…>> L: <<Ce n’est pas mon problème, tu n’as pas écouté la consigne et en plus tu essais de prendre le dessus.>> S: << Désolé Madame >> Les baisers continuent et les caresses s’intensifient, je suis par-dessus lui et je frotte doucement mon entre-jambe sur sa queue bien bandée et mes seins sur son torse. Je l’embrasse dans le coup… Mordre. Cette envie bizarre qui me turlupine depuis plusieurs années, cette envie de sentir la chair sous mes dents. J’ai déjà mordue dans le passé, mais bien souvent les dominants ne sont pas très friand que les petites brat laissent des traces sur leur corps. Donc toujours des morsures très light, alors que l’envie de fermer mes dents contre la peau est toujours si présente. Et son coup siiii disponible alors que je maintiens ses mains par-dessus sa tête. Je l’embrasse, je le lèche, je me frotte, j’ouvre légèrement la bouche pour prendre entre mes dents la peau toute mince de son coup pour tirer légèrement dessus. Gémissement de Soumis. Est-ce que je peux être plus intense ? Est-ce qu’il va trouver ca weird ? Est-ce que je vais lui faire mal ? Quelques secondes d’hésitation. Je me rappelle sa liste de kink : bitting 5/5. Je continue mon cirque pour l’allumer d’avantage tout en souriant dans ma tête : si tu aimes te faire mordre alors tu seras servi ! Juste avant de mordre généreusement la peau au niveau du trapèze, puis ensuite encore plus fort au niveau de l’épaule.

Je sens son membre qui se raidi contre mon entre-jambe.

Intéressant !

Toutefois au niveau de mon excitation, c’est différent de mordre comme Dominante versus comme Soumise. Drôlement ça me cause plus d’excitation de mordre comme soumise, l’interdit peut-être ! On est brat ou on ne l’est pas ! Devant garder les choses sous contrôle et me rappelant que Soumis ne mérite pas de subir toutes les idées cochonnes de Madame je viens à bout d’idée et je modère donc mes ardeurs.

Soumis profite de ce moment pour me faire passer sous lui, plaquant son corps contre le mien. Pendant quelques secondes je me demande : je laisse faire ? Je m’indigne ? Son bassin contre le mien et son corps ferme me rappellent rapidement que je n’ai pas été touchée depuis longtemps, je place mes mains au-dessus de ma tête sans même m’en rendre compte alors que mon corps ce plaque au sien. Je ne suis qu’un peu de peu de peau, hypersensible en manque d’attention. Petit éclair : je peux faire ce que je veux !

Je caresse donc son dos, puis ses fesses que je tâte généreusement et ses caresses causent de doux gémissement à Soumis. Je plante mes griffes dans son dos et dans ses fesses, je mords ses lèvres et pince ses mamelons : allez gémis Soumis ! Je glisse ma main sous son pantalon, sa respiration s’accélère. Je caresse sa hanche, son pubis, j’effleure doucement ses couilles, sans jamais toucher ce qui cause un renflement dans son pantalon.

Je sors ma main de son pantalon pour aller saisir ses couilles très fermement, nous sommes maintenant côte-à-côte sur mon grand lit. Il est sur le dos alors que je suis contre lui, pas sur le dessus mais pas totalement à côté non plus. Ses cuisses sont écartées et j’en profiter pour passer de ses couilles à caresser son périnée. Zone sensible ou non sensible, mes caresses se veulent douce afin de déterminer dans quelle catégorie d’homme il se situ : il gémit de plus en plus fort alors que j’augmente la pression de mes caresses sur cette partie, il fait donc parti des hommes ayant la zone du périnée sensible. Je continu donc mes caresses en incluant l’anus et le périnée de Soumis qui se laisse faire en poussant des gémissements de plus en plus fort. Je me rappelle que Soumis a été désobéissant cette semaine et je cesse donc toute caresse.

Je m’installe sur le ventre, moi aussi passablement excitée par tout ceci. Je sens mon entre jambe très humide dans mes leggings de sport. Je sais que ma sœur arrivera dans les prochaines minutes, et je sais aussi que Soumis ne mérite pas une relation complète, ni même une éjaculation. Soumis en profite pour s’installer à califourchon sur mes cuisses, il caresse mes fesses, en extase devant l’assise généreuse de Madame. Ses mains passent dans mon dos, puis glissent sur mon ventre. Elles remontent jusqu’à mes seins, je soulève légèrement le torse pour lui permettre d’accéder : il agrippe mon sein fortement et c’est à mon tour de gémir. Il joue avec le bout de mon sein dressé, le tire, le lèche, le mordille. Ayant la poitrine peu sensible, le léchage et le suçotage ne fait que peu d’effet mais les dents et la poigne ferme m’arrachent quelques gémissement. Le picotement entre mes jambes est plus fort, je mouille d’avantage. Je frotte mes cuisses entre elles tout en ondulant des fesses contre son bassin. Ses mains retournent dans mon dos, puis en suivant la rondeur de mon fessier ses doigts trouvent ma chatte toute humide même au travers mon legging :

<< Fuck, t’es tellement mouillée…>>

Il passe ses doigts sur mes grandes lèvres, pour les écarter doucement à la recherche de mon clitoris. Je suis toujours de dos, je soulève mes fesses pour lui faciliter l’accès. Il caresse mon clitoris.

<< Ta chatte est parfaite, et je sens ton piercing sur mes doigts…>>

Il me caresse plus fort pendant que j’enfonce la tête dans mes oreilles et agrippe les couvertes. Mes gémissements ne sont plus subtils et j’ai envie de jouir tout de suite, maintenant.

Mais Soumis n’as pas été sage, soumis ne mérite pas de faire jouir Madame. Bon timing : mon clitoris devient très sensible à force de caresse à cause du piercing, je me déplace donc de façon à faire tomber sa main ailleurs et je lui explique que les caresses fortes de façon soutenue peuvent causer une certaine irritation à cause du piercing à certains moments.

Je reste la tête contre le matelas, haletante.

Toujours mes fesses à sa portée, qu’il tapote doucement. Je soulève mon bassin et pousse mes fesses vers lui dans le but de lui faire comprendre que la fessée, aussi peu forte soit-elle, est grandement appréciée.

L: <<Tu peux taper beaucoup plus fort que ça…>>

Sa fessée est plus forte, de peu, mais plus assurée.

L: <<Mmmmmm, encore plus fort.>>

Fessée plus forte, plus assurée.

Gémissements

L: <<Encore plus fort >>

Fessée plus forte encore, mais petite baisse au niveau de l’assurance. Je sais qu’il a peur de me faire mal…

Petit cris de ma part, j’hésite quelques secondes…

<<Plus fort ! >> Que je dis en haussant le ton.

Fessée parfaite : paume tendue mais encore souple, reçue directement sur l’ourlet de la fesse.

Un cri franc, un cri de quelqu’un qui désirait vraiment se faire taper les fesses. La fessée par la suite est tantôt plus légère, tantôt plus fortes, rapides mais parfois plus espacée. Mon corps tressaute légèrement sous le plaisir et je tends mes fesses vers lui pour demander poliement de continuer. J’anticipe chaque coup, le corps en alerte. Comme c’est bon ! Une fessée qui dure peu, mais bien exécutée pour un Soumis sans expérience. Mes cuisses sont maintenant mouillées. Je reviens à moi-même avec difficulté, mon cerveau de dominante avait pris des vacances et je n’étais pas pour me plaindre ! Je replace mes cheveux et tente de récupérer mon attitude de Madame. Sans succès il se plaque contre moi pour me caresser les seins à nouveau, je laisse faire.

Oui je laisse faire, car j’ai bien envie qu’il se serve : qu’il utilise mes seins pour s’exciter, mes fesses ou ma chatte. Qu’il prenne ce qu’il a envie de prendre et qu’il me fasse plaisir en passant. J’ai besoin de ce contact, de me sentir agace, salope, objet d’excitation, d’être dominé par mon plaisir et n’être qu’un amas de peau à la recherche de voluptés.

Ma sœur arrive quelques instants après la fessée, on se dirige vers la cuisine en essayant d’avoir l’air sage. Lui avec sa bosse dans les culottes et moi le visage rouge et les cheveux en bataille, oui nous avons l’air parfaitement normaux ahaha !

Je commence donc à préparer le souper, en attente de mon amie qui vient nous rejoindre. La soirée fut un succès : carry vert lait de coco et crevette sur lit de riz blanc, asperges et saumon le tout arroser d’un vin blanc tout à fait délicieux choisir par Soumis. Il s’est également occupé du service du vin, que nous avions pratiqué en riant quelques heures auparavant. Soumis propose de faire la vaiselle pendant que mon amie et mois profitons du beau temps sur le balcon un verre de vin à la main. Soumis reste légèrement en retrait mais attentif à nos besoins en alcool et à nos plus récentes péripéties que nous racontons le sourire aux lèvres.

Mon amie porte un corset noir avec des portes jarretelles noir, une culotte noir et des bas collants noirs.

Soumis porte un pantalon noir, un boxer Calvin Klein noir et un chandail noir a encolure en V.

Je me prépare : robe noire pointe en V qui découvre pratiquement toute le côté de mes cuisses avec des bas à résille noir (fishnet) et mes bottes à stud.

Manoir Après une 20 aine de minutes de route sur un chemin de campagne nous arrivons au ‘’manoir’’. Le manoir est une maison d’un certain âge qui semble manquer un peu d’amour de l’extérieur mais qui reste tout de même immense en plus d’être située sur une ferme. Surprise lors de l’entrée : l’intérieur semble avoir été rénové de A à Z le tout avec goût et matériaux de qualité. La maison est immense, de mémoire elle compte 5 chambres avec salle de bain complète, une bibliothèque, un salon et une cuisine avec des plafonds immenses et une mezzanine ainsi qu’une verrière et un donjon situé au sous-sol. Le donjon compte un petit espace pour chiller, une croix un peu trop large, un banc de fessée et quelques outils. C’est le point qu’il faudrait améliorer pour les autres soirées car ayant été habituée dans des donjons à Montréal qui proposent tellement d’items pour s’amuser qu’il faudrait y aller chaque semaine pour arriver à faire le tour, c'était un peu rudimentaire. Du coup mes plans pour torturé mon soumis sont tombés à l’eau et avec l’achalandage et la nouveauté mon cerveau n’est plus du tout en mode ‘’torture’’. La mission de Soumis ce soir consiste à faire en sorte que Madame n’utilise jamais ses mains (exception : toilette et pas se casser la gueule dans les escaliers).

Vacuum bed

Une fois le tour des lieux fait, je spot rapidement le vacuum bed qui est mon attraction de la soirée. Dès que l’occasion se présente j’essaye. Un lit de latex c’est en fait deux morceaux de latex zipper ensemble duquel ont aspire toute l’air pour créer un vide (comme les aliments emballés sous-vide). Je me glisse entre les deux morceaux de latex, puis le trout pour la bouche est mis autour de ma bouche. La Dame qui possède le lit m’explique de façon concise le processus : le vide se fait à partir d’une balayeuse qui aspire toute l’air présente entre les deux morceaux de latex. Je dois absolument respirer par la bouche car respirer par le nez ne fonctionne pas une fois le vide en place. En tout temps je peux demander d’arrêter que ce soit après 5 secondes ou 5 minutes. Une fois installer dans le lit sous la première couche de latex la Dame me demande si son amie peut me caresser une fois sous-vide ; je réponds oui sans problème. Elle tend le latex sur mon visage et autour de mon nez : instant de panique. Putain, est-ce que je vais être capable de ne pas respirer par le nez ?!!! Et si jamais je panique ?!!! Oh mon Dieu surtout ne pas oublier de respirer par le nez…

Je prends de grandes respirations et je me calme (Lexia, ça vas bien aller, tu es capable de respirer par la bouche et si c’était terrible personne ne tripperait autant sur ce foutu lit !!!!)

<< Are you ready ?>>

Moment de doute.

L: << Yes >>

J’entends la balayeuse qui démarre, je sens que l’air autour de moi quitte le lit, puis je sens le latex se serrer autour de moi, puis se serrer sur moi, puis me coller comme une deuxième peau. La musique qui joue semble avoir diminuer d’intensité et le bruit est légèrement amorti. Les premiers moments sont uniquement passés à me concentrer sur ma respiration par la bouche, drôlement j’avais peur de ressentir une compression au niveau des poumons mais je peux toujours prendre de grandes respirations et je ne me sens aucunement contrainte à ce niveau.

<< Are you okay ? >>

L: << Oh, yes >>

Une fois que mon cerveau assimile que je peux respirer par la bouche sans problème et qu’il cancel la respiration par le nez je peux me détendre. Le vide donne l’impression d’être sous l’eau et c’est très relaxant, c’est comme un câlin constant. La force du vide diminue peu à peu étant donné qu’il n’est pas complètement imperméable (trou pour la bouche).

<< Again ?>>

L: << Yes please !>>

Puis la dame refait un deuxième vide. Cette fois-ci la détente est instantanée : je me concentre sur ma respiration et je fais le vide de pensées. Des mains me caressent sur le latex, comme c’est agréable !

<< Your good, you stay a long time for the first time>>

L: << Well, surprisingly it's very relaxing ! >>

Un troisième et un quatrième vide plus tard je dois sortir du lit. La sortie du lit doit se faire de façon douce et lente afin de permettre au corps et au cerveau de s’habituer à nouveau à la pression ambiante. Je remercie chaleureusement la propriétaire du lit ainsi que son amie pour son expertise ainsi que pour les caresses et vais rejoindre mon amie dans la verrière.

Le reste de la soirée a plutôt été utilisé pour discuter avec des gens et prendre un verre. Mon amie a eu la chance de se trouver un dominant pour se faire torturer un peu les foufounes. Je l’ai laissé aller jouer, ensuite je suis allée voir pour m’assurer que tout était correct étant donné que le dominant en question n’était connu ni d’elle ni de moi. Aussitôt arriver au sous-sol, ses cris nous indiquent que les choses vont de bon train et que tout est consentant. Nous restons quelques minutes pour observer, moi j’en profiter pour regarder la technique. Rapidement je deviens envieuse ; moi aussi j’aimerais bien qu’on s’occupe de mon cul ! Ses cris sont enthousiastes et je me rappelle que je n’aurai pas de sexe ce soir parce que je l’ai interdit à mon soumis, donc par ricochet Madame Lexia se passera d’orgasme ce soir !! De notre côté nous tentons de trouver une chambre de libre mais sans succès. En temps normal ça ne m’aurais pas trop déranger d’initier quoi que ce soit dans un coin plus tranquille sans que ce soit fermé mais étant donné la toute nouvelle relation avec Soumis, je préférais que ce soit entre nous deux. J’en ai profité pour rencontrer face à face certaines personnes avec qui j’avais discuté sur FB et sur FL.

La performance de feu était très intéressante, le couple était physiquement attrayant et avec le feu et la chorégraphie plutôt primal l’ensemble était concis et esthétique visuellement parlant. J’ai aussi eu l’occasion de me rincer l’œil sur les jolies fesses à @Sapio.

Bref, ce fût une soirée intéressante même si moins mouvementé que d’habitude. Étant de nature plutôt participante, j’ai pris un rôle plus passif d’observatrice / voyeuse et de profiter du service de Soumis.

Photographies : Organisateur événement, Nicolas Cancino & Lexia White