#41- PARTIE CAPITALE

Mai 2015

J’avais une date hier avec un gars avec qui je parle depuis quelques semaines par-ci par-là sur Facebook. De prime à bord je n’étais pas très impressionnée par ses photos qui sont typiquement masculine : de dos, avec des lunettes ou sinon on lui voit juste un œil. Cependant, il avait des photos de son chien, quelques photos à saveurs plus artistiques et quelques photos de festivals aussi et c’est plutôt ça qui a piqué ma curiosité quand je suis allée lui parler. La conversation que nous entretenions était très intéressante car nous avons en commun une passion pour la musique, les festivals de musique et les animaux. On arrivait à se parler ici et là mais j’ai vu bien vite que c’est toujours limité, il m’explique qu’il a des soucis financiers ses temps-ci et c’est pourquoi il travaille beaucoup. Il m’explique qu’il travail de longues journées de 12-18 heures debout et qu’il a mal au dos. Usant de fine psychologie (lol) afin de l’attirer à moi, je lui offre une session de fumette et un massage.

C: « Wow ben c’est dure à refuser ça comme invitation »

Lorsqu’il arrive chez moi, le veston de cuir brun et le petit chignon ainsi que sa taille ne fait pas forte impression. Je décide tout de même de focusser sur les multiples discussions très intéressantes que nous avons eues et je me dis que dans le ‘’pire’’ des cas nous aurons une soirée bien platonique à discuter de musique, de festivals et fumer du cannabis ce qui est aussi très appréciable. Une fois bien installés avec un verre de vin, la gêne est là mais elle cède rapidement place à une discussion sans efforts couvrant un paquet de sujets le plus variés les uns que les autres. Je vois rapidement que c’est quelqu’un d’allumé intellectuellement, drôle et direct. Une connexion s’installe entre nous au fil des sourires et des points communs et je me surprends même à apprécier ses mains et ses lèvres.

La soirée avance et je lui propose de passer à ma chambre pour récolter le massage, ce qu’il accepte avec plaisir. Pendant qu’il se met en caleçon nous discutons de mon intérêt pour le massage, je sors mon huile et il s’installe sur le ventre dans mon lit. Je m’installe à califourchon sur ses fesses et applique l’huile à massage doucement sur son dos. Pendant une bonne demi-heure je travaille à dénouer les nœuds et détendre les muscles. Christian semble apprécié le travail car je l’entends grogner

C: « En tout cas tu n'inventais rien quand tu disais être bonne en massage...wow... »

Durant le massage je m’aperçois d’un tattoo sur sa nuque ainsi qu’un autre sur son poignet. J’aime sentir mes mains glisser dans son dos, la chaleur de la peau, la texture de la peau huilée... Je passe doucement mes ongles dans son dos, je l’entends qui grogne davantage...Je reste un peu surprise, je repasse mes ongles à nouveau, plus fortement...Les gémissements se font plus sonores.

Quelque chose se déclenche en moi. Je suis terriblement excitée.

Je passe mes ongles ainsi sur son corps pendant plusieurs minutes, à l’affût de chaque réaction selon la partie du corps ou encore la force exercée. J’alterne entre massage et griffage, son dos est bientôt zébré de lignes roses. Je le sens qui pousse ses fesses contre moi alors je commence à masser aussi ses fesses par-dessus son caleçon puis je glisse mes mains en dessous. Ses gémissements continuent lorsque je pétri chaque parcelle de ses fesses, j’ai envie de le dévorer. Je ne suis pas certaine de bien décoder la situation, le massage est-il toujours un massage et nous venons de glisser vers des préliminaires ? Je décide donc d’en avoir le cœur net alors que mes mains glissent de ses reins jusqu’à ses hanches et lorsqu’il soulève légèrement le bassin je réalise que le massage n’a plus rien de platonique. J’accède à son sexe que je prends de ma main libre et pendant quelques secondes j’en ai le souffle coupé : son sexe est gros, bien plus gros que ce que j’ai connu jusqu’à ce jour. Je réalise à quel point son membre est massif : large mais long aussi et par la fermeté je devine qu’il n’est pas encore complètement bandé. Je reste quelques secondes, interdite. Il doit sentir mon désarroi car il se retourne sous moi puis me regarde.

Je me rappellerai toujours son regard complètement différent de notre conversation toute innocente quelques heures plutôt. Ses yeux brun foncé sont sombres, presque noir et il me regarde avec un petit sourire en coin alors que je regarde son sexe toujours grossissant avec de grands yeux. Je suis assise sur ses cuisses lorsqu’il commence à jouer avec son membre et qu’il me demande :

« Tu te rince bien l’œil sur ma queue Lexia? »

L: « Je...*soupir*...Oui...Oui...»

C: « Tu es tellement belle quand tu me regarde comme ça Lexia... »

L: « Christian...tu...ton...»

C: « Oui, quoi ma queue ? »

« Ta... queue...est belle et grosse et...wow... » que je réponds probablement le visage rouge de gêne tout en continuant de le regarder se caresser comme hypnotisée

C: « Tu aimes les grosses queues Lexia ? »

Je réfléchis quelques secondes, je me rappelle le sexe de Ludovic qui n'était pas tout à fait aussi gros que celui-là et qui m’avait tant faire jouir...

L: « Oh oui... »

Sans plus attendre il m’agrippe par le coup et me fait tomber sur lui, nous nous embrassons et comme il embrasse bien en plus !!! Le baisé est passionné, fou, je sens mon cœur battre la chamade alors que nos deux paires de mains ne semblent pas suffisantes pour se découvrir. J’agrippe ses cheveux, embrasse son coup, je mordille assez fortement son trapèze et je sens directement contre ma cuisse son sexe qui se raidit encore plus. J’embrasse ses pectoraux puis mordille ses mamelons alors que ses gémissements reprennent. Je trace un chemin de baisés sur son ventre en le griffant légèrement jusqu’à son sexe que je prends en bouche. Hmmm, son sexe est délicieux. Pendant que je m’applique à lui faire une fellation, j’aime entendre tous les mots d’encouragement qu’il me donne et ses gémissements. Je ne suis pas habitué à ça mais j’avoue que ça me plait beaucoup et que ça augmente mon excitation ! Je ne me suis jamais considéré comme un fan des fellations moi qui croyais ne pas être particulièrement douée, mais sous ses paroles je me donne complètement.

Lorsqu’il est sur le point de venir, il me saisit par le coup et me plaque au matelas. Il s’installe les jambes de chaque côté de mon coup alors que je le reprends en bouche. Cette position est nouvelle pour moi et j’adore, ainsi que je peux voir son énorme sexe au-dessus de moi et il peut aller et venir dans ma bouche à sa guise. J’ai lu quelques parts que certains hommes aiment se faire toucher les couilles ou se les faire lécher et je décide donc de profiter de la position pour essayer. Pendant qu’il va et vient dans ma bouche je lui caresse doucement les testicules, attentive à sa réaction et je vois dans son visage qu’il apprécie. Ensuite lorsqu’il sort son énorme queue de ma bouche, j’en profite pour saisi ses cuisses et plaquer ma langue sur ses testicules. Je crois que ma technique est bonne comme ses gémissements ses encouragement sont de plus en plus soutenu

C: « Lexia... j’étais loin de me douter que tu serais aussi...Fuck... »

Christian attrape mon visage et plaque ma tête au matelas alors que sa queue est encore toute proche de mes lèvres et que nous nous regardons.

C: « Une petite vorace toi... Je vais te défoncer...Hmmmm...et si t’es gentille je viendrai sur ton beau visage... »

À partir de ce moment je ne saurais dire dans quel ordre se sont déroulés les événements. Tout ce que je peux dire, c’est que Christian est un as au lit. Chaque centimètre de mon corps a été stimulé ainsi que chaque centimètre de mon esprit avec ses paroles salaces, ses encouragements et ses ‘’insultes’’. Je me rappelle que la première fois que Christian a éjaculé, il n’a jamais débandé. Oui, oui, il a simplement enlevé le condom pour en enfiler un autre et me baiser encore pour me faire jouir quelques secondes plus tard. Je n’avais jamais vécu cela de toute ma vie, je ne savais même pas que c’était possible !!! Je suis tombée en admiration face à Christian à ce moment je crois ! J’ai joui tellement fort et à plusieurs reprises, tellement que je pensais perdre connaissance. J’avais l’impression qu’il anticipait chacun de mes besoins sexuels, comme si nous avions exactement les mêmes goûts. Pour lui c’était naturel de m’envoyer des claques sur les fesses, me tenir par la gorge, me tirer les cheveux, m’envoyer d’un côté ou de l’autre, prendre le contrôle, me pincer, me mordre, me parler de façon salace et me baiser tellement forts et bien que j’ai bien cru que nous allions brisés ma base de lit. J’ai aussi pu expérimenter plusieurs choses dont j’avais entendu parler ou que j’avais lu et chaque fois, cela ne faisait qu’augmenter son plaisir. C’était tellement satisfaisant de pouvoir être la victime de mes propres instincts, de mon propre corps, d’avoir faim et de perdre le contrôle dans tout ce qu’il y a de plus pervers et que ce soit exactement ce qui plaise à mon partenaire. Je n’avais pas connu quelqu’un d’aussi pervers depuis Ludovic, il y a de ça 5 ans. C’est long 5 ans sans pouvoir être soit même, sans pouvoir laisser nos sens et nos instincts prendre le dessus et nous permettre d’être tout ce que nous sommes.

QUE CE FÛT BON.

Cette soirée-là nous avons baisé pratiquement toute la nuit. Il est venu 4 fois et moi je ne me rappel plus le nombre d’orgasmes mais je sais qu’à un point le plaisir me faisait tourner la tête et j’en oubliais le temps et l’espace. Lui aussi était surpris, mais j’ai compris que tout ceci était intense et hors du commun pour lui comme pour moi. Après le sexe nous nous sommes entrelacés puis nous avons dormi toute la nuit dans les bras un de l’autre. Au réveil, je croyais qu’il quitterait sans plus d’extravagances mais au lieu de quoi nous nous sommes réveillés en nous regardant avec un grand sourire pour rebaiser encore 2x et nous avons refusé la 3ième pour cause de déshydratation. Il est resté pour déjeuner afin de reprendre des forces et nous avons papoter avec bonne humeur jusqu’à temps je parte travailler.

Je sais que cette nuit-là je me suis trouvée sexuellement, hors de question pour moi de tolérer des partenaires ‘’vanille’’ à partir de maintenant. À ce moment-là je ne savais pas ce qu’était le BDSM, je savais simplement qu’il existait vraiment des gens avec qui je partageais des intérêts communs sexuellement parlant et que ce ne semble pas être la norme. Je savais que cette faim que j’avais, il y avait des gens pour la combler, plus question de mourir de faim avec des gens qui m’offrent à boire.

Merci Christian d’avoir été cette allumette dans toute ma paille