#49- MÂLE ET SANG

Le ciel se couvre et le vent se lève. Je savais que la température d’aujourd’hui n’annonçait rien de bon, mais j’espérais que cela change. Nous commencions à serrer ce qui se trouve sur la table pour que rien ne parte au vent ou soit endommagé par la pluie. @Daevore qui m’accompagne pour cette petite escapade camping de 2 nuitées remarque les bâches bleues dans mon chariot et me lance :

D : « Je vais installer une bâche proche du feu comme ça même s’il pleut on pourra rester au chaud et au sec sans aller dans la tente »

Ravis de son initiative, moi que les compétences de camping se limitent au montage de la tente, je suis heureuse de ne pas être confinée dans la tente en cas de pluie. Il part troquer sa paire de short pour une paire de pantalon camo militaire et une paire de botte. Sans trop savoir pourquoi mes yeux s’attardent longuement sur son attirail. Je ne peux m’empêcher de regarder, non, reluquer ses belles petites fessées bombées dans son pantalon. Pourquoi cet effet ? La couleur ? Le motif ? La coupe ? Ahhh non, le pouvoir des uniformes pardi ! Je ris intérieurement de ce fétiche vieux comme le monde. Mon silence et mon regard soutenu n’auront sans doute pas été très subtil puisqu’il me demande taquin :

« Ça va ?! » L : « Oui oui…C’est juste que God, les pantalons, les bottes pis le couteau c’est fucking sexy… » D : « Ah oui ? Mademoiselle apprécie ? »

Je fais signe que oui de la tête, son corps est maintenant presque plaqué au mien alors que je suis assise sur la table à piqueniqué. Nos lèvres s’effleurent alors que mes mains contre sa taille descendent agripper ses fesses. Nous nous embrassons longuement et langoureusement avant qu’il retourne installer les bâches.

L : « Fais bien ça, parce que je vais regarder…tes fesses ! » D : « Aahahaha »

Tout en surveillant le feu je l’observe dans la démonstration virile de ses capacités d’installation de protection. Émoustillée, consciente que cet intérêt date de la préhistoire, au temps des Hommes où le mâle choisissait sa femelle selon sa capacité à porter sa progéniture en échange de sa protection. Celui qui construit une cahutte avec sa salive et du sable, te met enceinte d’un regard et chasse l’ours pour sa viande et pour s’accoupler sur sa peau au coin du feu. Sans aucun doute mes ancêtres doivent se taper bien fort sur le chest en ce moment. Une fois les bâches installées il ne suffis que de quelques minutes pour qu’une pluie tiède commence à tomber. Nous lançons un petit tapis de yoga au sol avec une couverte et un oreiller et nous installons. Nous discutons un peu alors que l’intensité de la pluie augmente au fur et à mesure que nos baisers deviennent de moins en moins sages. Je me retrouve plaquée au sol alors que le corps de @Daevore me maintient immobile. Ses mains se faufilent sous ma camisole pour agripper un sein alors que je l’entends grogner dans mon oreille. Je gémis. La température est fraîche et mes mamelons bien dressés sont particulièrement sensibles. Il soulève ma camisole et mordille doucement l’un d’eux, j’ai envie de lui dire ‘’plus fort’’ mais je ne veux pas gâcher le moment alors je m’abstiens. Sa bouche passe de mes seins à mon ventre puis ses mains saisissent mes pantalons de toile qu’il descend jusqu’à mes genoux. Je suis un peu gênée d’être ainsi nue devant lui pour la première fois, un peu trop consciente de mes livres en trop gracieuseté du COVID-19. Par habitude, j’ouvre les jambes et selon les grognements que j’entends cela ne déplait pas à @Daevore dont les mains caressent mon corps en entier. Il finit d’enlever complètement mon pantalon alors que la pluie tombe de plus en plus intensément. Les bâches claquent au vent et l’idée d’être à moitié nue et sur le point de baisé en pleine nature, par terre sur le sol, m’excite grandement. Nous sommes les seuls campeurs dans toute la section et aussi bien profiter convenablement de ce jour pluvieux. Ses doigts me palpent et stimulent mon clitoris.

D : « Hmmm, déjà toute mouillée… »

Ses doigts me pénètrent et je ne saurais dire combien. Rapidement il trouve mon point G qu’il stimule doucement. Ses caresses sont de plus en plus intenses et mon plaisir augmente de pair avec la rudesse de ses doigts qui me pénètrent. Il me doigte de plus en plus agressivement et je perds un peu la carte. Oh oui, comme c’est bon ! J’ai tellement envi qu’il me défonce ! L’orgasme est proche et lorsqu’il commence à stimuler mon clitoris de l’autre main il ne faut que quelques secondes pour que j’atteigne un orgasme long et intense, à la fois vaginal et clitoridiens. L’orgasme me laisse haletante et les jambes tremblantes. L’intensité de ses caresses diminuent progressivement et lorsqu’il retire ses doigts de ma chatte

D : « Hmmm, étais-tu supposé être dans ta semaine ? »

Je me redresse et regarde sa main, son majeur couvert de sang. Je calcul à toute vitesse dans ma tête et réponds un peu gênée :

«Heuuu, non pas du tout même…» D : « Ah bon…»

Il regarde sa main pendant quelques instants, je regarde sa main aussi. Au lieu de me dégoûter, la vue du sang et la signification de celui-ci me plais, mais je n’en pipe pas mots.

D : « Je suis peut-être allé un peu trop fort…» L : « Mon vagin dit que oui peut-être, mais moi je trouve que c’était fucking bon… »

Quelques jours plus tard, après une tentative de pénétration qui m’est douloureuse…

D : « Ouin ben vas falloir faire attention à ton vagin, cette petite chose fragile… » L : « Ouin…mais non…Je ne veux pas qu’on soit doux avec mon vagin ahaha » D : « Tu ne penses pas que tu es sensible aujourd’hui à cause du camping ? » L : « Ahhh, mon doux j’avais même pas penser…mais oui, ça ferait du sens, je dois avoir le vagin irrité ou blessé… » D : « Honnêtement…genre j’ai trouvé ça comme, animal, le sang sur ma main… j’ai pas haïs ça… »

Je reste un seconde bouche-bée avant de lui répondre :

« T’es sérieux là ?» D : « Oui oui… » qu’il répond, légèrement incertain L : « C’est parce que… j’ai trouvé ça assez sexy ! Pis je me disais comme what the fuck ? Ça m’a un peu troublé… » Nous rions, heureux d’avoir eu le même ressenti.