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Noir et blanc Résumé Texture
Photo du rédacteurLexia White

#2- PAS VANILLE

Dernière mise à jour : 20 oct. 2022




Comment est-ce qu’on sait que notre sexualité est différente ? Un peu quand ça commence peut-être, quand on se compare à nos ami(e)s… L’adolescence c’est une période de changements, de nouvelles expériences. Déjà à l’époque je savais que j’aimais ça dure et sauvage. Nos lits d’ado ont bien souffert et nos parents ont du ‘’capoter’’. Je me rappelle une fin de semaine dans mon agenda scolaire il est noté ‘’9 fois J ’’ par mon copain Lucas sur une journée de la fin de semaine. Parce que nous avions fait l’amour 9 fois cette journée-là haha déjà à l’époque j’étais exigeante ! D’ores et déjà je laissais des traces de griffes dans le dos de mon copain et ça faisais jaser ses coéquipier de football ! J’étais à l’aise de ma sexualité, je pensais c’était normal de le faire souvent et de plein de façons différentes. Ensuite ses coéquipiers ont commencés à m’envoyer des clin-d ’œil et me demander ce qu’ils devaient faire pour que leur blonde ‘’veuille’’ plus souvent. Je n’avais pas de réponse pour eux. Je ne savais même pas pourquoi j’étais comme ça, pourquoi j’avais si souvent envie, pourquoi je connaissais déjà tellement de positions et pourquoi ont le faisait un peu partout. J’ai tout de même passé mon adolescence dans une sexualité plutôt vanille, un peu spicy pour des ados car on faisait l’amour un peu partout dans n’importe qu’elle position, mais encore bien loin de ce qu’elle en est aujourd’hui.


À l’âge adulte j’ai découvert mon premier gros pénis avec mon deuxième copain : Ludovic. <<Lexia, ça te fais pas peur ? Mon ex a même pas voulu me sucer et elle avait peur qu’on fasse l’amour>> Moi j’étais là à regarder son pénis de 8po dans mes mains, ‘’flabergastée’’, mais voulant pas avoir l’air trop novice : - J’peux ptet pas le mettre dans ma bouche au complet mais ont vas trouver une façon ! Pis, un vagin c’est élastique non ? Y’a des bébés qui passent par là !!

La première fois qu’il a glissé son membre imposant queue dans mon sexe j’ai tout de suite sue que j’étais perdue. Je suis tombée accro à cette sensation d’écartement, de passage, cette sensation de se sentir pleine et de ressentir chaque nervures jusqu’au bout du gland. J’ai carrément vénéré ce pénis : il était beau, gros, nervuré, dure, il goûtait bon, souligné de belles couilles et il me faisait jouir sans arrêt. C’était l’objet de mon addiction. Mais Ludovic était aussi très rude. J’ai connue avec lui mes premières fessées, le tirage de cheveux, le roleplay, me faire soulever, retourner, brasser… Une relation qui amoureusement n’était pas faite pour fonctionner mais dont la qualité sexuelle rendait difficile à quitter et qui a durée bout pour bout 2 ans.


À ce moment je n’avais pas encore réalisée ma préférence pour le dure et la soumission. Je ne savais même pas qu’il existait des mots et des communauté pour ce type de préférence. Je savais que j’avais une libido très forte, même trop forte souvent pour Louis. Il m’appelait souvent à la blague sa nympho favorite et plusieurs fois j’ai été sexuellement frustrée qu’il ne veuille pas profiter de moi aussi souvent que j’avais envie de profiter de lui.


Ensuite j’ai connue Louis, avec qui j’ai été dans une relation très vanille pendant 4 ans. Louis était un homme adorable : attentionné, drôle, simple, disponible. Cette relation m’a permis en tant que personne de me développer, de comprendre ce qu’une relation saine était. Malheureusement, sexuellement nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Au début nous avions une espèce d’urgence de sexe et nous passions nos fins de semaines au lit. Avec la répétition est venu l’ennuie : vanille par-dessus vanille j’ai rapidement perdue intérêt. J’ai tentée plusieurs fois de l’initier : fessées, anal, soumission, roleplay, lingerie, endroit publics, tirage de cheveux, douleur… jusqu’au plus petit détail qui pouvait consister à me toucher de façon plus dure au lieu de toujours être du ‘’flattage’’. Rien à faire. Il était doux. Trop doux. Et moi enseigner ça ne turn off, surtout quand l’autre personne démontre un désintérêt flagrant. Avec le temps j’ai accepté que j’avais envie de plus : nous avons discuté de la possibilité d’être un couple ouvert, mais à ce moment je n’étais pas prête à le partager et je ne voulais pas lui demander de me partager alors que j’étais incapable de faire pareil. Dans une quête de nouveauté et de satisfaction nos chemins ce sont séparés.

À ce moment j’étais certaine qu’il y avait plus, que je n’étais surement pas la seule à ne pas pouvoir me satisfaire d’une sexualité vanille. J’ai recommencée une nouvelle vie à Montréal en me disant que ce serait sans doute le lieu le plus propice pour rencontrer des gens comme moi

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